12 juillet 2007

Lauryn Hill: this is the end


Sur scène débarque une intruse, une violation de la mémoire collective. Le choc est un peu rude. Sur une annonce surréaliste en anglais puis français, que l'on croirait tout droit sorti de Rocky IV ("Mesdames et messieurs, voici Miiiiss Lauryyyyn Hiiiiiiill !!"), déboule une allumée surexcitée, un mélange de Macy Gray et Yvette Horner en imperméable qu'elle ne quittera plus. Devenue excentrique, sa musique en a également pris un sacré coup. Lauryn Hill ne chante plus, elle rappe, elle gueule, elle jappe, elle ... en fait trop. Métamorphosée en toaster, rappeuse, celle qui se produit devant nous n'est plus celle qui pleurait sur sa guitare, celle dont la voix faisait trembler. En soi le concert n'était pas mauvais, quelques bons moments, mais entendre "To Zion" ou "Doo-Wop" se faire autant massacrer fait mal.


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