L'abandon des DRM n'a pas sauvé Warner
C'est le taux le plus bas qu'ait connue la major dans son histoire. Cela prouve aussi que DRM ou pas, les actionnaires ne croient plus au potentiel de la major. Pour regagner leur confiance, Warner devra faire bien plus que de céder sur ce terrain, et c'est tout son modèle économique qui doit être repensé. Mais y arrivera-t-elle ? Rien n'est moins sûr, surtout si l'on considère l'aveu d'échec auquel nous donnait droit son PDG Edgar Bronfman lors d'une conférence en novembre dernier. D'autre part, le sauvetage laborieux d'EMI par Terra Firma, qui connaît toutes les peines du monde à redresser la major, ne risque pas de pousser quiconque à tenter la même chose pour Warner. Rendons-nous à l'évidence, la major est en train de sombrer, et, à moins d'un miracle, tout n'est plus qu'une question de temps.
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