30 janvier 2009

La métaphore perverse du mauvais temps : suite

Un post précédent soulignait la perversion qui consiste à utiliser la métaphore de la catastrophe naturelle (tempête, orage...) pour parler de rapports sociaux ou économiques.
Il semble que ce soit un grand classique finalement. Réaction de Raymond Soubie, le conseiller social de Nicolas Sarkozy aux grèves d'hier : les Français attendent "quelqu'un sur le bateau qui est un capitaine et qui maintient le cap quels que soient les vents forts ou contraires".

Moralité : quand un homme politique vous parle de météo, méfiance, l'arnaque n'est pas loin.

source :

Nouvel Obs