15 septembre 2006

La nouvelle Salle Pleyel

On respire - de soulagement et d'aise. Soulagement d'entendre, dans les conditions du concert, comment sonne l'acoustique de cette nouvelle Salle Pleyel (car il ne s'agit pas d'une réfection mais d'une construction nouvelle au sein de la coque originelle du bâtiment - Le Monde du 12 septembre) ; aise que procure une disposition des sièges plus favorable au confort physique (on ne risque plus la fracture des rotules par un mouvement de recul intempestif du voisin de devant).
On l'avait senti dès la première visite du bâtiment, vide, il y a quelques jours : la nouvelle Salle Pleyel ne déborde pas de réverbération sonore, contrairement à tant d'auditoriums modernes qui fournissent un son "Technicolor" et enveloppé, flatteur mais qui a pour défaut de noyer les détails, de "ronfler" et d'empêcher les divers pupitres de l'orchestre de s'entendre correctement. Celui de Pleyel n'est pas sec, il est plutôt mat. Mais, alors qu'il n'offre guère de résonance, au lieu de faire du surplace, il circule naturellement.

La suite de l'article du Monde ici