27 février 2009

Video râre de Rahsaan Roland Kirk




Musique et interview de cet artiste étonnant. Merci à Thirteen WNET New York qui publie sur le blog les programmes de l'émission de TV "Soul" de 1972.
Ca fait rêver une télé de ce genre non ?

http://www.thirteen.org/soul/episodes/october-4-1972


Petite bio de l'artiste tirée de Wikipedia :


Rahsaan Roland Kirk (Columbus, Ohio, É.-U., 7 août 1935 - Bloomington, Indiana, USA, 5 décembre 1977) est un instrumentiste de jazz américain. Il pratiquait les saxophones. Il en jouait régulierement trois simultanément, et plusieurs autres instruments à vent : flûte traversière, flûte à bec, clarinette.

Né Ronald Theodore Kirk, il change son nom en Roland Kirk en 1952. En 1969, il entend en rêve Dieu l'appeler "Rahsaan" : il adopte alors définitivement le nom de Rahsaan Roland Kirk. "Rahsaan" Nom qui signifiera désormais pour lui « la musique du soleil », « le voyageur » ou encore "Black Vibrations".

Déficient visuel depuis sa naissance, il devient aveugle à 2 ans. À 5 ans il est scolarisé au lycée pour aveugles de l'Ohio (Ohio State College for The Blind), où il reste jusqu'en 1953. Dès 12 ans, il joue du saxophone et de la clarinette dans l'orchestre de l'école. Il y apprendra le bugle, la trompette, la clarinette.

Rêvant depuis longtemps de jouer de trois saxophones en même temps, Roland travaille sa technique très personnelle de respiration circulaire, qu'il appellera « respiration sphérique » et "Triple Threat". Schématiquement, il s'agit d'inspirer par le nez tout en soufflant par la bouche dans l'instrument.

Après quelques essais plus ou moins réussis, il se fait connaître en 1961, en partie grâce à sa participation à deux albums de Charles Mingus : Oh Yeah et Tonight at Noon. C'est à la même époque qu'il commence la flûte, qu'il pratiquera bientôt en virtuose. Non seulement il chante tout en jouant de la flûte, en utilisant la voix de tête, mais il introduit également divers intervalles.

Au cours des années, Roland Kirk multiplie les instruments et les styles. Il devient rapidement inclassable. Sa puissance et sa générosité, comme en témoigne l'enregistrement du Festival de Montreux en 1972 de l'album live I,Eye,Aye, ne peuvent laisser indifférent.

Roland Kirk est venu jouer plusieurs fois à Paris.

Le premier passage de Kirk à Paris a eu lieu le 7 novembre 1963, au Théatre de Paris, rue Blanche. Il est accopagne de Guy Pedersen, contrebasse, George Grunz, piano; Daniel Humair, batterie. Un article de Philippe Benzo, dans Jazz Hot, nous indique que le public est particuliérement réceptif. A la suite du concert cinq titres sont enregistrés pour une émission de télévision intitulée "Jazz pour Tous" (Moon song, Lover, Yesterdays, Three for the festival et Milestones de Miles Davis). Il revient le 2 octobre 1964, à l'occasion du Festival de Jazz; il joue Salle Pleyel accompagné de Tete Montoliu, Tommy Potter et Kenny Clarke. Le groupe passe entre Sister Rosseta Tharpe et le Dave Brubeck quintet. En janvier 1967, Kirk est revenu à Paris. Des concerts sont prévus le 2 au Jazzland, le 3 au Chat Qui Pêche, le 4 au Caméléon. Le 22 février 1970, il vient jouer au Studio 104 de la Maison de l'ORTF. Le concert a été enregistré et publié par l'INA.(Roland Kirk, "live in Paris, 1970", 2 volumes, Esoldun-INA, FCD 109 et 115). Alain Gerber donnera un compte rendu très négatif de ce concert, titré "La fin d'un vertige", dans Jazz Magazine (J.M. 04/70). Visiblement Alain Gerber n'aime pas Kirk mais cela n'empéchera pas le musicien de revenir à Paris. Le 8 Mars 1972, Kirk a joué au Grand Palais, un enregistrement d'une heure trente à été réalisé. En novembre 1973, il est passé au "Chat qui Pêche" accompagné au Piano par Siegfried Kessler, Didier Levallet à la contrebasse et Charlie Antolini à la batterie. Le 13 novembre 1973, il a joué au Palais des sports. Le 14 novembre 1976, il a joué au Studio 104 de la Maison de l'ORTF, la séance à été diffusée sur les ondes de France Musique.

Il meurt en 1977 victime d'une seconde attaque cérébrale.

Libellés :

26 février 2009

La recherche, deux visions : Obama/Sarkozy

Une vidéo qui en dit long sur la vision de la science des deux côtés de l’Atlantique : le 20 décembre 2008, Barack Obama assurait qu’elle est « une clé pour la survie de la planète et la prospérité de la nation » et qu’il entendait s’en servir pour ouvrir son pays aux défis du 21e siècle, « découvrir des médicaments », « créer des emplois », « préserver le globe pour nos enfants et nos petits enfants », faire des Etats-Unis un leader dans tous les domaines de pointe.

Un mois plus tard, le 22 janvier 2009, Nicolas Sarkozy, qui avait apparemment retenu la leçon de l’Oncle Sam de travers, affirmait que la recherche et l’innovation sont la clé pour sortir renforcé d’une crise sans précédent… et qu’il s’apprêtait à la mettre sous la porte. Quand le Président américain flattait les cerveaux qui « pourchassent la nouvelle grande idée » et préparent « la révolution qui pourra changer nos vies », le chef de l’Etat français sortait le fouet et alignait des contrevérités manifestes sur la recherche tricolore. Le premier, en offrant sa confiance aux chercheurs, leur a donné envie de se dépasser dans les labos, le second en les humiliant les a encouragés à arrêter le boulot. Les propos généraux de l’un se sont traduits par de généreuses subventions et des dons des fondations, les propos de café de commerce de l’autre, qui reposent sur des chiffres faux et des à peu près, n’ont été repris que par les imbéciles qui croient tout ce qu’on leur dit.



l'article complet de Marianne ici

19 février 2009

News Laurent De Wilde



L'HIVER À PARIS ÉTANT PARTICULIÈREMENT RUDE CETTE ANNÉE
IL EST ESSENTIEL DE TENIR D'UNE MAIN FERME LE FIL QUI NOUS CONDUIRA
JUSQU'AUX CHALEURS DE L'ÉTÉ ET DES JOURS MEILLEURS

C'EST POURQUOI,
AVEC LA RÉJOUISSANTE COLLABORATION DU DIVAN DU MONDE
JE VOUS Y DONNE RENDEZ VOUS

LES DERNIERS VENDREDI DE CHAQUE MOIS JUSQU'EN JUIN
POUR UNE SÉRIE DE SOIRÉES JAZZ FREAKS AVEC DJ, VIDÉOS ET CONCERT À THÈME !


VENDREDI 27 FÉVRIER : SOIRÉE MONK avec JULIEN LOURAU, LAURENT ROBIN ET DARRYL HALL
DJ'S : JAZZAMAR et DOCTOR DONUTS

VENDREDI 27 MARS : SOIRÉE HERBIE HANCOCK avec ANDRÉ CECCARELLI ET DIEGO IMBERT
DJ'S : MANU BOUBLI et DOCTOR DONUTS

LES VENDREDI SUIVANTS, DU FUNK, DES CHANTEUSES, UN HOMMAGE À FREDDIE HUBBARD AVEC STEPHANE BELMONDO, BREF PLEIN DE BONNES CHOSES DONT VOUS SEREZ TENUS AU COURANT !

http://www.divandumonde.com/



ET PUIS TANT QU'À FAIRE, POURQUOI NE PAS ALLER ÉCOUTER MES RENCONTRES
DEMAIN ET APRÈS DEMAIN
AVEC

GERALDINE LAURENT AU SUNSIDE LES 20 ET 21 FÉVRIER ?
http://sunset-sunside.com/




OU ENCORE

MININO GARAY ET MAGIC MALIK AU DUC DES LOMBARDS LES 2 ET 3 MARS ?
http://www.ducdeslombards.com/

SINON COMME D'HABITUDE, TOUT SUR

http://www.laurentdewilde.com

17 février 2009

Un petit Herbie pour la route

Séguéla : "Si à 50 ans, on n'a pas une Rolex, on a raté sa vie"

12 février 2009

Un débat passionnant pour comprendre la crise




L'explication de l'économiste Jean luc Gréau :



Son ouvrage "la trahison des économiste"
disponible ici

Pour comprendre la colère des universitaires

Université: les fainéants et les mauvais chercheurs, au travail!
Par Pierre Jourde (Écrivain et Professeur des Universités, Grenoble III)


Une poignée de mandarins nantis qui ne fichent rien de leurs journées et refusent d'être évalués sur leur travail, manifeste contre la réforme Pécresse pour défendre des privilèges corporatistes et une conception rétrograde de l'université. Au travail, fainéants!
L'ignorance et les préjugés sont tels que c'est à peu près l'image que certains journalistes donnent du mouvement des chercheurs, des universitaires et des étudiants qui se développe dans toute la France. Au Monde, Catherine Rollot se contente de faire du décalque de la communication ministérielle, en toute méconnaissance de cause. Le lundi 9 février, Sylvie Pierre-Brossolette, sur l'antenne de France Info, défendait l'idée brillante selon laquelle, comme un chercheur ne produit plus grand-chose d'intéressant après quarante ans («c'est génétique»!), on pourrait lui coller beaucoup plus d'heures d'enseignement, histoire qu'il se rende utile.
Il aurait fallu mettre Pasteur un peu plus souvent devant les étudiants, ça lui aurait évité de nous casser les pieds, à 63 ans, avec sa découverte du virus de la rage. Planck, les quantas à 41 ans, un peu juste, mon garçon!
Darwin a publié L'Evolution des espèces à 50 ans, et Foucault La Volonté de savoir au même âge. Ce sont des livres génétiquement nuls. Aujourd'hui, on enverrait leurs auteurs alphabétiser les étudiants de première année, avec de grosses potées d'heures de cours, pour cause de rythme de publication insuffisant. Au charbon, papy Einstein! Et puis comme ça, on économise sur les heures supplémentaires, il n'y a pas de petits profits.
Mais que Sylvie Pierre-Brossolette se rassure: le déluge de réformes et de tâches administratives est tel que son vœu est déjà presque réalisé. On fait tout ce qu'il faut pour étouffer la recherche. Les chercheurs et les enseignants-chercheurs passent plus de temps dans la paperasse que dans la recherche et l'enseignement. Ils rédigent les projets de recherche qu'ils auraient le temps de réaliser s'ils n'étaient pas si occupés à rédiger leurs projets de recherche. La réforme Pécresse ne fera qu'accroître cela. Les journalistes sont-ils suffisamment évalués au regard de leurs compétences et de leur sérieux? Est-ce que c'est génétique, de dire des bêtises sur les antennes du service public?
On enrage de cette ignorance persistante que l'on entretient sciemment, dans le public, sur ce que sont réellement la vie et le travail d'un universitaire. Rien de plus facile que de dénoncer les intellectuels comme des privilégiés et de les livrer à la vindicte des braves travailleurs, indignés qu'on puisse n'enseigner que 7 heures par semaine. Finissons-en avec ce ramassis de légendes populistes. Un pays qui méprise et maltraite à ce point ses intellectuels est mal parti.
La réforme Pécresse est fondée là-dessus: il y a des universitaires qui ne travaillent pas assez, il faut trouver le moyen de les rendre plus performants, par exemple en augmentant leurs heures d'enseignement s'ils ne publient pas assez. Il est temps de mettre les choses au point, l'entassement de stupidités finit par ne plus être tolérable.

a) l'universitaire ne travaille pas assez
En fait, un universitaire moyen travaille beaucoup trop. Il exerce trois métiers, enseignant, administrateur et chercheur. Autant dire qu'il n'est pas aux 35 heures, ni aux 40, ni aux 50. Donnons une idée rapide de la variété de ses tâches: cours. Préparation des cours. Examens. Correction des copies (par centaines). Direction de mémoires ou de thèses. Lectures de ces mémoires (en sciences humaines, une thèse, c'est entre 300 et 1000 pages).
Rapports. Soutenances. Jurys d'examens. Réception et suivi des étudiants. Elaboration des maquettes d'enseignement. Cooptation et évaluation des collègues (dossiers, rapports, réunions). Direction d'année, de département, d'UFR le cas échéant. Réunions de toutes ces instances. Conseils d'UFR, conseils scientifiques, réunions de CEVU, rapports et réunions du CNU et du CNRS, animations et réunions de centres et de laboratoires de recherche, et d'une quantité de conseils, d'instituts et de machins divers.
Et puis, la recherche. Pendant les loisirs, s'il en reste. Là, c'est virtuellement infini: lectures innombrables, rédaction d'articles, de livres, de comptes rendus, direction de revues, de collections, conférences, colloques en France et à l'étranger. Quelle bande de fainéants, en effet.
Certains cherchent un peu moins que les autres, et on s'étonne? Contrôlons mieux ces tire-au-flanc, c'est une excellente idée. Il y a une autre hypothèse: et si, pour changer, on fichait la paix aux chercheurs, est-ce qu'ils ne chercheraient pas plus? Depuis des lustres, la cadence infernale des réformes multiplie leurs tâches. Après quoi, on les accuse de ne pas chercher assez. C'est plutôt le fait qu'ils continuent à le faire, malgré les ministres successifs et leurs bonnes idées, malgré les humiliations et les obstacles en tous genres, qui devrait nous paraître étonnant.
Nicolas Sarkozy, dans son discours du 22 janvier, parle de recherche «médiocre» en France. Elle est tellement médiocre que les publications scientifiques françaises sont classées au 5e rang mondial, alors que la France se situe au 18e rang pour le financement de la recherche. Dans ces conditions, les chercheurs français sont des héros. Les voilà évalués, merci. Accessoirement, condamnons le président de la république à vingt ans de travaux forcés dans des campus pisseux, des locaux répugnants et sous-équipés, des facs, comme la Sorbonne, sans bureaux pour les professeurs, même pas équipées de toilettes dignes de ce nom.

b) l'universitaire n'est pas évalué
Pour mieux comprendre à quel point un universitaire n'est pas évalué, prenons le cas exemplaire (quoique fictif) de Mme B. Elle représente le parcours courant d'un professeur des universités aujourd'hui. L'auteur de cet article sait de quoi il parle. Elle est née en 1960. Elle habite Montpellier. Après plusieurs années d'études, mettons d'histoire, elle passe l'agrégation. Travail énorme, pour un très faible pourcentage d'admis. Elle s'y reprend à deux fois, elle est enfin reçue, elle a 25 ans. Elle est nommée dans un collège «sensible» du Havre. Comme elle est mariée à J, informaticien à Montpellier, elle fait le chemin toutes les semaines. Elle prépare sa thèse. Gros travail, elle s'y consacre la nuit et les week-ends. J. trouve enfin un poste au Havre, ils déménagent. A 32 ans, elle soutient sa thèse. Il lui faut la mention maximale pour espérer entrer à l'université. Elle l'obtient. Elle doit ensuite se faire qualifier par le Conseil National des Universités. Une fois cette évaluation effectuée, elle présente son dossier dans les universités où un poste est disponible dans sa spécialité. Soit il n'y en a pas (les facs ne recrutent presque plus), soit il y a quarante candidats par poste. Quatre années de suite, rien. Elle doit se faire requalifier. Enfin, à 37 ans, sur son dossier et ses publications, elle est élue maître de conférences à l'université de Clermont-Ferrand, contre 34 candidats. C'est une évaluation, et terrible, 33 restent sur le carreau, avec leur agrégation et leur thèse sur les bras. Elle est heureuse, même si elle gagne un peu moins qu'avant. Environ 2000 Euros. Elle reprend le train toutes les semaines, ce qui est peu pratique pour l'éducation de ses enfants, et engloutit une partie de son salaire. Son mari trouve enfin un poste à Clermont, ils peuvent s'y installer et acheter un appartement. Mme B développe ses recherches sur l'histoire de la paysannerie française au XIXe siècle. Elle publie, donne des conférences, tout en assumant diverses responsabilités administratives qui l'occupent beaucoup. Enfin, elle se décide, pour devenir professeur, à soutenir une habilitation à diriger des recherches, c'est-à-dire une deuxième thèse, plus une présentation générale de ses travaux de recherche. Elle y consacre ses loisirs, pendant des années. Heureusement, elle obtient six mois de congé pour recherches (sur évaluation, là encore). A 44 ans (génétiquement has been, donc) elle soutient son habilitation. Elle est à nouveau évaluée, et qualifiée, par le CNU. Elle se remet à chercher des postes, de professeur cette fois. N'en trouve pas. Est finalement élue (évaluation sur dossier), à 47 ans, à l'université de Créteil. A ce stade de sa carrière, elle gagne 3500 euros par mois. Accaparée par les cours d'agrégation, l'élaboration des plans quadriennaux et la direction de thèses, et, il faut le dire, un peu épuisée, elle publie moins d'articles. Elle écrit, tout doucement, un gros ouvrage qu'il lui faudra des années pour achever. Mais ça n'est pas de la recherche visible.
Pour obtenir une promotion, elle devra se soumettre à une nouvelle évaluation, qui risque d'être négative, surtout si le président de son université, à qui la réforme donne tous pouvoirs sur elle, veut favoriser d'autres chercheurs, pour des raisons de politique interne. Sa carrière va stagner.
Dans la réforme Pécresse, elle n'est plus une bonne chercheuse, il faut encore augmenter sa dose de cours, alors que son mari et ses enfants la voient à peine. (Par comparaison, un professeur italien donne deux fois moins d'heures de cours). Ou alors, il faudrait qu'elle publie à tour de bras des articles vides. Dans les repas de famille, son beau-frère, cadre commercial, qui gagne deux fois plus qu'elle avec dix fois moins d'études, se moque de ses sept heures d'enseignement hebdomadaires. Les profs, quels fainéants.

***

Personnellement, j'aurais une suggestion à l'adresse de Mme Pécresse, de M. Sarkozy et accessoirement des journalistes qui parlent si légèrement de la recherche. Et si on fichait la paix à Mme B ? Elle a énormément travaillé, et elle travaille encore. Elle forme des instituteurs, des professeurs, des journalistes, des fonctionnaires. Son travail de recherche permet de mieux comprendre l'évolution de la société française. Elle assure une certaine continuité intellectuelle et culturelle dans ce pays. Elle a été sans cesse évaluée. Elle gagne un salaire qui n'a aucun rapport avec ses hautes qualifications. Elle travaille dans des lieux sordides. Quand elle va faire une conférence, on met six mois à lui rembourser 100 euros de train. Et elle doit en outre subir les insultes du président de la république et le mépris d'une certaine presse. En bien, ça suffit. Voilà pourquoi les enseignants-chercheurs manifestent aujourd'hui.
P.J.

08 février 2009

André Brahic: l'astronome l'avait dit !

Une intervention désopilante et admirable d'intelligence de l'astrophysicien André Brahic, le 1er mai 2007, dans une assemblée de Sauvons la Recherche.