30 septembre 2006

Le club "La Fontaine" à Paris ferme !!!



le lien ICI

LA FONTAINE
LE JAZZ QUI DONNAIT LA BANANE

La Fontaine est morte.
L'aventure est terminée.

La police impose une mise aux normes de 2006 de ce charmant bistrot construit en... 1926.

Nous devons remplacer les moulures de bois et les miroirs anciens par des matériaux composites en plastoc végétal transgénisé à la Division Chimie de Total.

Et quand bien même serions-nous scélérat du patrimoine parisien qu'est ce petit troquet: avec quel argent de tels travaux ?

En voulant offrir le jazz au plus grand nombre, aux plus jeunes, aux moins munis, l'économie de ce lieu était alternative et modeste.

Personne ne se faisait les couilles en or.
C'était un endroit équitable pour tous.

Nous resterons heureux que les musiciennes y aient imposé leur présence, aujourd'hui reconnue par tous comme une évidence, alors que, n'échappant à aucune règle, le jazz était machiste et excluant. Il l'est beaucoup moins.

À La Fontaine, des groupes sont nés et ont grandi, autour de Sophie Alour, du Monde de Kota, de Pierre de Bethmann, d'Anne Paceo, d'Alexandra Grimal, de Yaron Herman, de Géraldine Laurent, de Rémi Vignolo, de Rick Margitza... Qui d'autre encore? Nul besoin d'exhaustivité.

Nous aimons à penser que dans la musique de ces groupes, des accords qui naîtront, des regards qui s'échangeront, des mélodies, des complicités et des frissons seront nés et scellés à La Fontaine.

Merci, musiciens. Merci, gens.

Salut.

Julien

PS
Anne Paceo jeudi, puis Yaron Herman vendredi et samedi, scelleront le cercueil.

La révolution est en marche

L'industrie du disque est en train de changer de visage. Le groupe canadien The Barenaked Ladies, qui s'autoproduit, a réalisé près de 1 million de dollars de ventes en seulement une semaine grâce à son nouvel album et à une politique centrée sur les souhaits de leurs fans.

Le manager Terry McBribe, également directeur du label Nettwerk Music, est ouvertement parti en guerre contre le lobby de l'industrie du disque et contre les plaintes adressées aux internautes américains. "Porter plainte contre des amateurs de musique n'est pas la solution, c'est le problème", affirmait-il en janvier dernier. Lui qui cherche avant tout à aider les artistes à se développer et à prospérer est convaincu qu'il n'y aucune opposition entre le business de la musique et les demandes des internautes.
Pour preuve, il a pris sous son aile le groupe canadien Barenaked Ladies, autoproduits via leur propre label Desperation Records, et a immédiatement créé une dynamique de vente qui répond aux demandes de chaque type de fan. Leur dernier album Barenaked Ladies Are Me s'est vendu sous une multitude de formats : CD physiques, albums numériques, éditions deluxe avec 27 titres, clés USB, sonneries, pistes à remixer, steams, etc. L'ensemble avec une idée fixe, respecter le client. L'album s'est vendu sur MySpace sans DRM au format MP3, à un prix de seulement 0,89 $ par titre.

Une semaine après la sortie de l'album, les ventes totalisaient 978.127,99 $ de recette. Et puisque les Barenaked Ladies sont autoproduits, une partie importante des recettes leur revient directement. Selon Terry McBribe un groupe autoproduit qui vend lui même sa musique peut gagner jusqu'à 5 $ par album, là où les royalties d'un contrat classique dans une maison de disques dépasse très rarement les 10 %.

"Générer du chiffre d'affaires, particulièrement dans le modèle des artistes autoproduits, c'est vendre de la musique sur différents médias, vendre des tickets de concerts, vendre des licences de musiques pour la TV, des sonneries, des disques USB, etc. C'est comme cela que le succès est mesuré, et non par les ventes des albums physiques", estime Terry McBribe.

Selon le manager, "Le modèle des artistes autoproduits est l'avenir. Si nous pouvons faire sortir des groupes avec ce modèle, l'industrie aura changé pour toujours".

Merci Ratatium

26 septembre 2006

Walt Disney Records a 50 ans

Fondée en 1956 par Walt et son neveu Roy Disney, le label Walt Disney Records n'était à la base qu'une extension de la Walt Disney Company, qui s'occupait des films, de la télévision et des projets de parcs à thème. Plus tard, elle se chargea d'une mission de tremplin pour jeunes talents. Comme beaucoup de branches de la Disney Company, la Walt Disney Records fît un beau succès : 275 disques d'or, des disques de platines et des multiplatines, 22 Grammys et 18 Academy Awards. Et elle continue à faire de beaux chiffres de nos jours : 3 disques de platines pour la B.O. de la dernière grosse production télévisuelle de la firme, High School Musical (autant que pour Mary Poppins), 3 millions de ventes pour la franchise Disneymania (des compil' de chansons) et plus de 15 millions d'unités pour celle du Roi Lion. Evidemment, ils ont aussi les singles et les B.O. de film parmi les plus vendues de tous les temps.
Bref, ça marche plutôt bien chez la souris aux grandes oreilles.
Pour célébrer le 50e anniversaire, le label s'apprête à sortir des versions restaurées et digitalisées de vieux classiques Disney et de morceaux de bandes originales, ainsi qu'une sélection de 50 enregistrements d'époques et d'artistes variés, de Cliff Edwards (la voix de Jiminy Cricket), à Louis Armstrong en passant par They Might Be Giants. Cette collection d'archive sera disponible à partir du 7 Novembre. Il y aura aussi The Music Behind The Magic, un double CD édition spéciale, avec des morceaux choisis remasterisés de Blanche Neige, Pinocchio, Davy Crocket, Mary Poppins, et cette horrible chanson d'Elton John pour Le Roi Lion.

la suite ici

20 septembre 2006

L'Aulochrome le nouveau saxophone

Pour nos amis saxophonistes (et ils sont nombreux) le nouveau saxophone !
Par Joe Lovano, on se demande un peu ce qu'il lui trouve à cet engin...

19 septembre 2006

Massage mp3 !!!

Vous aimez le rythme. Vous ne le savez pas forcément mais vous aimez le rythme. Et pour bien comprendre à quel point vous adorez ça, rien ne vaut un bon lecteur Mp3 au nom débilos : iGoGo. Parce que iGogo ne se contente pas de vous faire écouter la musique, comme le premier iPod venu, non, il vous masse en même temps au rythme de la musique. Deux petits pads à hydrogel se fixent sur vos muscles douloureux et s'harmonisent au rythme de la musique du lecteur pour vous vibrer dessus en cadence, tout ça sans le moindre fil.

Merci Fluctuat

18 septembre 2006

Ipod online


Cherchez votre chanson,
cliquez play,
écoutez gratuitement ...

c'est ici

15 septembre 2006

La nouvelle Salle Pleyel

On respire - de soulagement et d'aise. Soulagement d'entendre, dans les conditions du concert, comment sonne l'acoustique de cette nouvelle Salle Pleyel (car il ne s'agit pas d'une réfection mais d'une construction nouvelle au sein de la coque originelle du bâtiment - Le Monde du 12 septembre) ; aise que procure une disposition des sièges plus favorable au confort physique (on ne risque plus la fracture des rotules par un mouvement de recul intempestif du voisin de devant).
On l'avait senti dès la première visite du bâtiment, vide, il y a quelques jours : la nouvelle Salle Pleyel ne déborde pas de réverbération sonore, contrairement à tant d'auditoriums modernes qui fournissent un son "Technicolor" et enveloppé, flatteur mais qui a pour défaut de noyer les détails, de "ronfler" et d'empêcher les divers pupitres de l'orchestre de s'entendre correctement. Celui de Pleyel n'est pas sec, il est plutôt mat. Mais, alors qu'il n'offre guère de résonance, au lieu de faire du surplace, il circule naturellement.

La suite de l'article du Monde ici

14 septembre 2006

iTunes 7.0 déjà craqué par les anti-DRM

Apple semble décidemment avoir bien des difficultés à assurer l'intégrité de son système de gestion des droits numériques (DRM), qui accompagne chacun des contenu vendu sur iTunes. Steve Jobs présentait iTunes 7.0 mardi en Californie, en mettant en avant la nouvelle interface de navigation dans les albums ou la gestion des films. Mais la nouvelle version devait aussi colmater une brèche dans les DRM ouverte récemment par QTFairUse. Il aura fallu seulement huit heures pour que QTFairUse 2.3 sorte et contourne le nouveau shéma de protection introduit dans iTunes 7.0. "Perdu, essaye encore".

L'article en Français ici and anglais ici

13 septembre 2006

Mort d'eDonkey : c'est l'avenir légal que l'on tue


La RIAA a gagné sa défaite. En signant un accord à l'amiable avec l'éditeur Metamachine qui lui verse 30 millions de dollars de compensation, la RIAA a mis fin à eDonkey. Mais à quel eDonkey ? Loin d'être une victoire, c'est la légalité du P2P qui s'éloigne un peu plus.

L'agence de presse Associated Press l'annonçait hier soir : "La firme derrière le célèbre logiciel de partage de fichiers en ligne eDonkey a accepté de payer 30 millions de dollars pour éviter des poursuites éventuelles pour violation de droits d'auteur par l'industrie du disque, selon des documents judiciaires déposés mardi". Le site officiel du site confirme la fermeture du logiciel, avec un message sans doute dicté par la RIAA, d'un ton menaçant destiné à faire naître la paranoïa chez les P2Pistes ("votre adresse IP a été loggée"). Mais il y a eDonkey et eDonkey.

Il y a le réseau eDonkey, et le logiciel eDonkey. L'accord révélé cette semaine ne porte que sur le second. Or le réseau eDonkey, inventé par MetaMachine en 2000, repose depuis déjà plusieurs années pour large partie sur le logiciel libre eMule. Selon les estimations, le logiciel open-source dominerait de 85 à 95 % du réseau eDonkey qui, par nature, n'est pas contrôlable. La mort officielle du logiciel eDonkey vient donc simplement débrancher un âne électronique qui était jusque là maintenu artificiellement en vie par ses créateurs.

Malgré les congratulations de la RIAA, l'accord ne constitue en rien une victoire contre le P2P illégal. Il prolonge au contraire une lutte acharnée entamée depuis l'affaire Grokster contre les seuls éditeurs de logiciels de Peer-to-Peer qui ont démontré une volonté de créer un modèle économique viable et profitable à tous. La somme des 30 millions de dollars égalise le chèque signé par BearShare lorsqu'il a fermé ses portes en mai dernier, mais reste très loin derrière les 115 millions de dollars versés par Kazaa. IMesh, WinMX et i2hub ont eux aussi capitulé au cours des derniers mois.

La suite ici

12 septembre 2006

Jo Milgram : une histoire du Jazz en image

Merci Fluctuat pour l'info :

On vous avait parlé, il y a quatre mois, de la projection organisée par la Cinémathèque de la Danse en l'honneur de l'incroyable collection vidéo de Jo Milgram, un afficionado du jazz qui, sans être artiste ou cinéaste, avait amassé au fil des ans un véritable trésor, constitué de plus de soixante heures de film de concerts de jazz. De Duke Ellington à Billie Holiday en passant par Count Basie, ses films immortalisent tous les géants. Malheureusement, cette soirée avait du être reportée à une date ultérieure.

C'est à dire lundi 18 septembre. En l'honneur de Jo Milgram (il s'est éteint en novembre 2005 et projetait ses films à la Cinémathèque de la Danse depuis 1987), la Cinémathèque lui rend la pareille en organisant une projection couvrant une partie forcément infime mais essentielle de sa vidéothèque : "Une histoire du Jazz en images". Le prix d'entrée ? 6 petits euros. De quoi être magnifiquement transporté sans risquer son taux de crédit.

La projection aura lieu lundi prochain, 18 septembre, à 20h30, à la Cinémathèque française, salle Henri Langlois.
51, rue de Bercy, Paris 12e. Métro Bercy.