Vocaloid: un logiciel qui sait chanter
Un logiciel qui chante ok, mais pourquoi elle a un poireau à la place du bras ???
Daniel Schneidermann et son équipe n'ont pas jeté l'éponge après la suppression de l'antenne de France 5 de leur émission "Arrêt sur Images". Face au refus généralisé des autres chaînes de reprendre le flambeau de cette émission de critique des médias, l'idée de continuer hors des ondes hertziennes a fait son chemin. Arrêt sur Images revient, sur Internet. Et tant mieux.
Contrairement à Jean-Marc Morandini qui officie sur la radio de Lagardère (Europe 1) et la télévision de Bolloré (Direct8), Schneidermann pourra enfin parler librement des médias sans avoir le moindre lien de dépendance avec l'un ou l'autre des organes visés par les analyses de l'équipe. Il ne s'agira plus d'une émission classique avec plateau et invités, mais d'une série continue de mini-reportages et d'analyses, aussi bien en vidéo qu'à travers des billets de blogs, avec toujours le même objectif de décrypter les médias à travers leur traitement de l'information. "Ce ne sera « ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre ». Plutôt qu’une longue émission hebdomadaire, @rrêt sur images vous proposera des rendez-vous télévisés plus courts, plus fréquents, ainsi que des enquêtes et des dossiers multimedia. Mais vous y retrouverez le ton, et la plupart de l’équipe, que vous aimiez", promet l'équipe recomposée derrière Loubiana, une nouvelle société créée spécialement.
Le site Arretsurimages.net ouvrira officiellement le 7 janvier 2008 à 13H. Pour le moment, et depuis ce matin, c'est la campagne d'abonnements qui commence. Les internautes qui avaient été 200.000 à signer la pétition demandant le retour de l'émission sur France 5 sont invités à contribuer par leur abonnement au financement du site. Le tarif de base est de 30 euros pour un an ou 10 euros pour trois mois, mais le site propose également un abonnement d'un an de 12 euros pour les chômeurs, étudiants ou précaires, sans exiger de justificatif. Entre Arrêt sur Images et les internautes, c'est d'abord une relation de confiance qui doit s'installer, semble ainsi dire l'équipe. Elle propose même un abonnement gratuit à ceux qui en font la demande avec lettre de motivation à l'appui. Enfin, des heureux donateurs pourront payer plus que 30 euros par an, pour manifester leur soutien.
Une partie du site restera cependant gratuitement accessible, en particulier les nouveaux reportages qui doivent faire naître le débat public. Les archives et des dossiers multimédia seront accessibles uniquement aux abonnés, qui bénéficieront également d'un "espace personnel d’un nouveau type, qui leur permettra d’échanger informations et tuyaux de toutes sortes avec d’autres membres de la communauté".
Dans une démocratie où la presse ne semble plus remplir sa mission de contre-pouvoir, où l'on n'ose plus poser les questions qui fâchent par peur de sortir de la Cour du Président ou d'être licencié ou mis au placard, la poursuite d'Arrêt sur Images est véritablement une bulle d'air. Sans être affilié d'aucune manière à ce nouveau site, Ratiatum s'associe pleinement à cette campagne d'abonnement, et vous encourage à vous abonner. Si le service public ne joue plus son rôle, c'est un sursaut civique qui peut y remédier.
merci ratatium
LA NOUVELLE-ORLEANS, Louisiane (Reuters) - Des musiciens de la Nouvelle-Orléans ont défilé dimanche dans les rues du "quartier français" pour protester contre l'état de délabrement de la scène locale deux ans après le passage dévastateur de l'ouragan Katrina.
Une cinquantaine de trombonistes, trompettistes, guitaristes ou batteurs ont participé à cette procession silencieuse sur Bourbon Street.
"Ce n'est plus facile à Big Easy", a résumé le président du syndicat des musiciens, le guitariste "Deacon John" Moore, par allusion à l'un des surnoms de la ville emblématique du jazz. "Les musiciens luttent pour leur survie."
Mercredi marquera le deuxième anniversaire de la catastrophe, quand les quatre cinquièmes de la ville furent inondés. Seulement 60% de la population, forte d'un demi-million d'habitants avant le drame, s'est réinstallée.
Selon Moore, la Nouvelle-Orléans comptait plus de 3.000 musiciens avant Katrina, et n'en compte plus que 1.800 aujourd'hui. Beaucoup sont partis et ne sont pas revenus, faute d'argent.
Ceux qui restent ont du mal à obtenir des cachets. "Je refuse de jouer pour 100 dollars", lance le batteur Tony "Oulaboula" Bazley, 73 ans. "Quand j'étais gamin, je jouais pour 75 dollars. Aujourd'hui on est en 2007. C'est vraiment dur."
PARIS (AFP) - Une rock star a près de deux fois et demi plus de chance de mourir dans les cinq premières années de sa gloire qu'un Américain ou un Européen moyen, selon une étude de l'Université John Moores de Liverpool publiée lundi dans la revue britannique Journal of Epidemiology and Community Health.
L'équipe de chercheurs a sélectionné 1.064 musiciens à partir d'un classement des 1.000 meilleurs albums réalisé en 2000 pour plusieurs genres comme le rock, la pop, le New Age, le punk, le rap, le R&B et la musique électronique.
Au total, 100 stars, dont les célébrissimes Jimi Hendrix, Jim Morrison, Keith Moon, Brian Jones, Janis Joplin et Kurt Cobain, sont mortes entre 1956 et 2005, soit un taux de mortalité de 7,3% pour les femmes et de 9,6% pour les hommes.
Sur les 25 ans écoulés à partir de leurs glorieux débuts, le risque de mort prématuré est 70% plus élevé pour ces stars que pour le reste de la population, et ce risque grimpe même à 240% durant les cinq premières années, les plus dévastatrices.
Pour ceux qui ont connu la renommée dans les années 1960 et 1970, le taux de mortalité durant les cinq premières années de succès est même trois fois et demi supérieur (+350%) à la population de référence.
Les musiciens européens du rock s'en sont plutôt mieux sortis que leurs homologues américains, avec une mortalité deux fois moins élevée, selon l'étude dirigée par Mark Bellis et John Ashton du département de la Santé publique de l'Université de Liverpool.
Sur l'ensemble de l'échantillon, l'alcool et la drogue sont responsables de plus du quart des décès.
La statistique vient donc confirmer un phénomène connu, remarquent les chercheurs. Les responsables de santé publique, ajoutent-ils, devraient y réfléchir à deux fois avant d'engager une star de la musique pour une campagne de sensibilisation.
merci Yahoo news