30 décembre 2006

ZUNE : la saga

Il était assez risible que le Zune ne soit pas compatible avec Windows Vista au moment où le géant de Redmond s'apprêtait à commercialiser son nouveau système d'exploitation. L'erreur est réparée après la sortie lundi d'une mise à jour de 22 Mo, qui rend le baladeur MP3 de Microsoft compatible avec Vista. Mais Microsoft n'a toujours pas rendu son baladeur compatible avec son propre format de DRM Windows Media (et donc la norme PlaysForSure), qu'il vend pourtant à toutes les autres plate-formes concurrentes d'iTunes. La chronique d'un échec annoncé...


Merci Ratatium

28 décembre 2006

Jazz sur la bande FM

Information Radio Libertaire (FM 89,4 Mhz Paris Ile-de-France)
Programme de l’émission JAZZ EN LIBERTE

animée tous les mardis à partir de 22 h 30

par Gérard Terronès

Pour écouter Radio Libertaire en direct sur Internet, cliquer sur :
http://radiolib.dune2.info:5000/radiolib.m3u

Pour réécouter des émissions de RL pendant une semaine, cliquer sur: http://backup.radio-libertaire.org/

Mardi 2 janvier 2007 :
Autour d’Ornette, John & Miles

Mardi 9 janvier :
Autour de quelques groupes à plusieurs leaders

Mardi 16 janvier :
Autour de quelques organistes

Mardi 23 janvier :
Autour de quelques instruments inusités en jazz

Mardi 30 janvier :
Autour de quelques guitaristes

20 décembre 2006

Parliament Funkadelic "Dr Funkenstein"

Ambiance Funky chez Abrasive en ce moment !
C'est incroyable tout ce que Prince a piqué à Funkadelic quand même vous ne trouvez pas ? les costumes délires, les petits cris, le débit vocal, la musique et le reste... pas si fonky que ça mister love sign.


Apple tente de sauver la crédibilité d'iTunes

Depuis que le rapport de Forrester Research sur les ventes d'iTunes a été repris dans la presse et largement commenté, c'est la panique chez Apple. La société de Steve Jobs est en colère et essaye de ramener la presse à la raison.

Mardi, nous rapportions comme nombre de nos confrères les conclusions du rapport de Josh Bernoff, l'analyste de Forrester Research. Alors que rien ne semblait le laisser présager, Bernoff indiquait que sur le premier semestre 2006, les ventes d'iTunes avaient baisser de 65 %. Il se basait sur une analyse de 2.791 transactions par carte bleue. Dans son rapport, l'analyste précisait bien qu'il était très difficile d'en tirer des conclusions et spécifiait qu'il pouvait s'agir d'une simple baisse saisonnière et non d'une tendance à généraliser. Mais les chiffres étaient là, frappants par leur ampleur.

Depuis, toutes les études communiquées par d'autres instituts ont été dans le sens contraire de l'analyse de Forrester Research. Nielsen Soundscan a rappelé que les ventes de musique en ligne ont augmenté de 75 % en volume par rapport à l'année 2005. Piper Jaffray, qui est proche d'Apple et dispose d'informations souvent pertinentes, a indiqué très vite que le nombre de chansons vendues par semaine sur iTunes avait bondi de 78% au cours des neuf premiers mois de l'année. Selon Piper Jaffray, Apple aurait vendu 695 millions de chansons entre janvier et septembre, et Apple lui-même annonce qu'il a dépassé les 1,5 milliard de chansons vendues depuis le lancement d'iTunes. Le milliard avait été atteint en février 2006.
Un autre institut, Comscore Networks, affirme en totale opposition avec Forrester que les ventes sur iTunes ont en fait augmenté de 84 % en valeur sur les neuf premiers mois de l'année, par rapport à 2005.

Apple met la pression sur l'analyste

Toutes ces études, qui ont le grand avantage de sauter sur l'occasion pour décribiliser le concurrent aux yeux du monde entier, ont aidé Apple à limiter les dégats. Mardi, l'action perdait près de 3 % de sa valeur avant de les reprendre aussitôt dès le lendemain. Mais Apple n'est pas pour autant satisfait, et la firme de Cupertino met la pression sur Josh Bernoff pour qu'il corrige le tir. Fait unique et significatif, le service presse d'Apple nous a contacté jeudi pour nous pointer un message posté par l'analyste de Forrester Research sur son blog. "Les ventes d'iTunes ne piquent PAS du nez", peut-on lire en grosses lettres sur la note de Bernoff. Et l'analyste de faire d'abord reposer toute la faute sur le téléphone arabe de la presse, avant de s'attaquer à... Apple.

"Le porte-parole d'Apple m'a appelé et, bien qu'ils refusent de communiquement publiquement le moindre fait, ils sont clairement en colère", indique Bernoff, qui a aussi reçu des appels de fonds d'investissement. Clairement, Apple et ses financiers ont fait pression sur l'analyste pour qu'il corrige le tir publiquement. Bernoff s'exécute mais critique surtout la totale opacité d'Apple dans cette affaire. La seule réaction officielle de la firme de Cupertino a été de juger les chiffres donnés par Bernoff comme "incorrects" et de rappeler qu'iTunes est le quatrième vendeur de musique aux Etats-Unis, tous supports confondus. Léger lorsque l'on veut rassurer ses investisseurs.

"Leur réticence à commenter publiquement ou en privé sur quoi que soit [...] alimente les spéculations, pour ou contre, de la part des partisans ou des détracteurs", regrette Bernoff. "Peut-être est-il temps pour Apple de partager un peu plus".


merci ratatium

17 décembre 2006

You and The Night and The Music

Lundi 18 décembre

Les douze mois de l’année,
avec les douze orchestres de 2006 :


Romano-Trotignon-Vignolo : « Flower Power »
Pierrick Pedron « Deep In A Dream »
Médéric Collignon, Jus De Bocse quartet
Patrick Saussois & Alma Sinti
Robin McKelle & le Paris Jazz Big Band
Alfio Origlio « Ascendances » avec Sharon Sultan
Patrick Artero & Giovanni Mirabassi
Thomas Savy « Archipel »
Demi Evans & Jean-Jacques Milteau
Stéphane Guillaume Quartet
Eric Legnini Trio
Sara Lazarus & Bireli Lagrène Gipsy Project
Orchestre de cérémonie : le Paris Jazz Big Band

Réservation & Info : 01 46 21 08 37

12 décembre 2006

Communiqué de Rude Awakening

Jeudi 14 décembre 2006 – 20h30 – Oignon Givré

45 rue de l'Université - 34000 MONTPELLIER

Entrée libre

"L'oignon givré fermera définitivement ses portes le 20 décembre. Rude Awakening organise un dernier concert dans ce lieu qui a soutenu la création locale et notamment celles du label depuis plusieurs années. Cette fermeture signe un grande perte pour l'expérimentation artistique dans notre ville déjà si pauvre en lieu soutenant la jeune création contemporaine. Venez nombreux !"

Invités :

Didier Aschour - Electronique
Patrice Soletti - Guitare
Aurelien Besnard - Clarinettes
Benoist Bouvot - Guitare
Tom Gareil - Vibraphone
Guillaume Séguron - Contrebasse
Jean-Pierre Jullian - Percussions
Jean Morières - Saxophones
Denis Fournier - Percussions

L'oignon givré
46 rue de l'université
34000 Montpellier

10 décembre 2006

Les enjeux du Midem 2007


Aussi, il ne s’agira plus seulement, cette année, de « fournir la meilleure expérience musicale possible au consommateur », ce qui fut le leitmotiv de l’an dernier, mais également de reconnaître son pouvoir de prescription, aussi bien en matière de contenus que de modes de consommation. « Le consommateur au pouvoir », tel sera le thème central du Midemnet 2007, avec en toile de fond de nombreux enjeux et débats qui sont loin de faire l’unanimité.

l'article complet ici

05 décembre 2006

Le FN voudrait exploiter DADVSI

Il ne faut pas minimiser l'importance de la politique culturelle pour internet dans le débat des présidentielles 2007. Alors que les grands partis évitent soigneusement de soulever le problème DADVSI, le Front National profite du trouble et affirme qu'il abrogera la loi.

Le journal Le Monde, qui propose par ailleurs un très bon article sur les effets de la lutte contre le piratage, publiait en fin de semaine un récapitulatif des positions des différents partis politiques sur leurs intentions législatives en matière culturelle. "Plus que du désintérêt, ce silence dénote un trouble", écrit le quotidien en remarquant que le sujet est évité par les principales formations du pays. S'il est évité, c'est qu'il dérange.

"Les partis politiques s'interrogent et s'entourent d'experts, comme jamais ils ne semblaient l'avoir fait jusque-là [...] Les candidats ne peuvent plus se contenter d'aligner quelques propositions consensuelles. Comme si, entre 2002 et 2007, des certitudes avaient été emportées et la parole libérée. La crise des intermittents du spectacle, la secousse provoquée par la loi sur le droit d'auteur sur Internet sont passées par là."

Du côté de l'UMP de Renaud Donnedieu de Vabres, les cartes sont relativement claires. Nicolas Sarkozy a été l'architecte du retournement de l'Assemblée lorsqu'elle est revenue sur son vote de la licence globale. L'industrie culturelle, proche du candidat de la droite majoritaire, lui est donc reconnaissante. "Dans ce monde plutôt acquis à la gauche, il est parvenu à susciter "le respect", voire "l'amitié", concède Denis Olivennes", note Le Monde. Denis Olivennes, c'est ce patron de la FNAC qui, lors des débats sur la loi DADVSI, osait se vanter publiquement de ne pas réussir correctement son travail. Plus de 95 % du catalogue musical de l'enseigne se vend à moins d'un exemplaire par an et par magasin, disait-il en d'autres mots.

Ségolène Royal sous l'influence des éléphants socialistes

Du côté socialiste, les cartes sont beaucoup plus floues. Nous avions rapporté la position de Ségolène Royal, contre les DRM et la loi DADVSI et à demi-mots en faveur de la licence globale. Mais plus récemment, nous écrivions que "le ralliement récent de Jack Lang fait craindre la nature de la future politique culturelle de la candidate...". Dans le mille. "Dans l'entourage de la candidate, Jack Lang ou l'adjoint au maire de Paris chargé de la culture, Christophe Girard (PS), ne désespèrent pas de "la faire changer d'avis".", rapporte Le Monde. Si l'on traduit, la promesse de la candidate à l'endroit des internautes ne vaudra que le temps de la campagne. Si elle est élue, elle révèlera sans doute qu'elle a finalement changé d'avis après une longue réflexion avec ses amis socialistes, et en particulier en entendant la sagesse de l'ancien ministre de la culture Jack Lang... Même si elle était convaincue à titre personnelle, dans une gauche proche de l'industrie culturelle Mme Royal n'aura pas la majorité pour révolutionner la loi DADVSI. Sa proposition ne fait d'ailleurs pas partie du programme socialiste.

Même les Verts font marche arrière. "Nous étions a priori favorables à la licence globale, mais la question est beaucoup plus complexe", avoue ainsi Hervé Pérard, adjoint au maire d'Evry qui anime la commission culture des Verts.

Les socialistes évitent, les frontistes profitent

Cette confusion dans l'opposition profite au Front National. "Je ne sais pas si l'abrogation de la loi DADVSI sera proposée par la gauche, mais elle figurera à notre programme", indique au Monde Philippe Herlin, animateur du projet culturel du FN et directeur de cabinet de Marine Le Pen. Peu importe qu'il s'agisse, ou non, d'une simple déclaration démagogique. Comme beaucoup, nous avons pu observer au cours des derniers mois une forte montée en puissance du Front National sur Internet. Les internautes qui votent pour le parti d'extrême droite ne cachent plus leurs intentions derrière une honte qui a disparu, peut-être sous l'effet de 2002 et peut-être sous l'influence de Nicolas Sarkozy, qui selon certains analystes aurait banalisé des thèmes de campagne et des idées auparavant étiquettées "lepenistes". Jean-Marie Le Pen, qui n'est pas le plus moderne des candidats, est paradoxalement l'un de ceux qui a le plus adopté Internet dans sa campagne. Souvent laissé à la marge par les médias traditionnels, Le Pen propose chaque semaine son podcast vidéo. Sa campagne, sous-terraine comme les précédentes, se joue désormais aussi sur Internet avec une visibilité qu'il n'a jamais eue.

Dans ce climat, la loi sur le droit d'auteur ne peut pas rester à la marge des débats présidentiels. La place du droit d'auteur dans la société est l'un des sujets qui tient le plus à coeur les internautes, dont le poids électoral encore mal apprécié est probablement très important. S'ils restent minoritaires en nombre, les internautes qui se passionnent pour ces questions sont en revanche parmi les plus influents, au delà même de la sphère internet. Le débat sur la Constitution Européene l'a démontré.

Il y a donc un risque considérable à laisser le Front National s'emparer seul du débat sur la loi DADVSI et le laisser être le seul parti politique à affirmer clairement dans son programme et sans ambiguïté son intention d'abroger la loi sur le droit d'auteur. Il est évidemment improbable que la loi DADVSI soit abrogée puisqu'elle transpose une directive européenne, mais il est essentiel qu'elle soit révisée pour assouplir ses dispositions et permettre de nouveaux types de rémunérations qui ne soient pas associés à la menace pénale du téléchargement.

L'UDF de François Bayrou (étrangement oublié par Le Monde) est le seul grand parti républicain à avoir placé une révision de DADVSI dans son programme. Mais le parti du Centre, qui lui aussi mise beaucoup sur Internet pour sa campagne, ne va pas assez loin dans sa démarche. Il se contente de valoriser le droit à la copie privée et de demander une évaluation indépendante de la loi, sans décrire précisemment quelle serait sa politique culturelle pour Internet. Face à la menace de l'influence de l'extrême droite y compris sur ce terrain, il serait sage que l'UDF prolonge sa pensée et parvienne à affirmer une position claire.

Merci Ratatium

02 décembre 2006

Microsoft : Libre ? Gratuit ? Ca veut dire quoi ?

L'un des gros arguments du Zune, c'est l'échange de fichiers directement d'un zune à l'autre via le Wi-Fi. Ca a l'air très bien dit comme ça, mais les fichiers partagés s'effacent automatiquement au bout de trois jours, et puis de toute façon il faudrait déjà trouver un possesseur de Zune avec qui partager, ce qui est loin d'être gagné.
Mais après tout c'est ça la règle du jeu, se disait-on. Les morceaux achetés sur itunes ont aussi des DRM qui limitent la copie. Sauf qu'apparemment ce ne sont pas des DRM mais bien le Zune lui même qui effacent vos fichiers après trois jours. La différence est importante, parce que ça empiète méchamment sur le territoire des musiques dites "libres".
Sans violer la lettre des licences Creative Commons, le Zune ne permet pas d'en respecter l'esprit. Du coup les gens de chez CC ont prévu une nouvelle clause à leurs licences, stipulant qu'il est interdit lorsqu'on partage un fichier licencié Creative Commons d'imposer des restrictions aux droits accordés par cette licence.
En clair, ça veut dire que si vous partagez un morceau libre avec un utilisateur de Zune, vous serez passible de poursuites et (plus probable) Microsoft aussi.

Merci Fluctuat